Samedi dernier, temps clément, c'était l'occasion d'aller faire l'essai d'une Triumph Speed Triple chez le concessionnaire. Un petit repérage la veille m'avait permis de faire connaissance avec l'engin et de constater que la position de conduite est vraiment chouette (un peu sportive, mais pas trop) et que les commandes tombent bien sous les mains. Le gabarit de la moto est bien plus valorisant que celui du Monster 1100 essayé quelques semaines auparavant.Avant de partir pour le même parcours que celui effectué avec le Monster 1100, on me présente la machine, ses options, son tableau de bord multi-fonction. Petit réglage des rétros et c'est parti.
La première impression, c'est que ce modèle n'a vraiment plus rien à voir avec le 955 essayé en 2004. Il est certes plus confortable, mais surtout il ne donne plus l'impression d'être assis sur une planche de bois posée en équilibre juste au-desssus du guidon. La moto paraît plus longue, est plus stable et moins raide.
La partie cycle est saine : les prises d'angles sont rapides et élevées. Le moteur (en version française) marche à tous les régimes et, malgré ses échappements d'origine, il dégage une sonorité déjà rauque et un bon bruit de boîte à air. Il accepte bien volontiers les coups de gaz donnés lors des doubles débrayages sur freinages appuyés. Par contre, il a tendance à s'essouffler un peu dans les tours (le bridage peut-être ?), mais un essorage à bas régime fait déjà bien lever l'avant.
Reste le freinage. Lors des essais Triumph en 2004, ce qui m'avait le plus marqué, c'était ... ok c'était le triple. Mais juste après, c'était le freinage et l'équipement d'origine de ces motos. Je me souviens que ça freinait sec. Pour le coup, sur le Speed Triple 1050, j'ai retrouvé cette sensation.
Testé et approuvé.
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